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L'influence des Etats-Unis sur la France - Partie II

L'influence de la musique Américaine sur la musique française

Introduction
I - Le Jazz
  A- Les origines
  B- Le Jazz classique
  C- Le Swing
II - Le Rock
  A- Les origines
  B- Les 5 styles du Rock'n'Roll
  C- Les apports américains de contre culture
  D- L'influence
III - Le Hip Hop
  A- Les origines
  B- L'influence des USA
Conclusion

Introduction

Les Etats-Unis, berceau mondial de la culture de masse, ont produit leur lot de Backstreet Boys au cours de ces dernières années. Les pop stars ont toujours été une parie intégrante du système de valeur américain et symbolisant le fameux «_american dream_». Suite à la véritable invasion mondiale de la culture de masse, qui tente sans relâche de s’imposer comme le standard artistique, les Etats-Unis se sont vu apposer l’étiquette de pays sans culture où les artistes ne sont qu’une image et sont donc sans message. Bien que tout ceci ne soit pas tout à fait faux, il ne faut toutefois pas tomber dans le vicieux piéger de la généralisation et laisser tomber dans l’oubli tous ces artistes qui par leur génie et leur total dévouement à leur art ont compétemment bouleversé le monde musical et qui continuent encore de l’influencer aujourd’hui. C’est pourquoi nous tenterons de démontrer l’importance des Etats-Unis dans le développement musical occidental et leurs nombreuses influences_ par l’intermédiaire de styles développés à l’intérieur même de leurs frontières. De plus, nous mettrons en parallèle les grands événements politiques et sociaux qui ont entraîné ces tournants et ces évolutions musicales.
En premier lieu, nous travaillerons sur le jazz et ses principaux courants, puis nous étudierons le rock’n’roll, sa naissance, les grands noms de cette musique entraînante et ses principaux styles. Finalement, nous verrons la naissance du hip-hop, son influence en France et les apports américain sur ce style bien à la mode encore aujourd’hui. Bref, nous survolerons les plus grands courants de musique populaire américaine dans le but de prouver hors de tout doute que l’apport des Américains à la musique s’est avéré capital. Alors, en avant la musique !

I - LE JAZZ

A - Les origines

Si jusqu’au vingtième siècle la musique était essentiellement européenne ou du moins profondément influencée par le vieux continent, il n’en reste pas moins que le dernier siècle fût celui des afro-Américains qui bouleversèrent totalement le monde la musique occidentale grâce en particulier au Jazz.
Le jazz puise ses sources principalement dans trois courants musicaux. En premier lieu, des « negro spirituals », prières chrétiennes chantées à la sauce rythmique africaine. C’est effectivement dans les églises que la culture noir américaine prit véritablement racine. Indépendants sur le plan religieux, les noirs purent se réunir à leur guise, et ainsi une première forme d’expression prit forme. Même encore aujourd’hui, les chants gospel, enfantés par les spirituals, restent assez en vogue et ont influencé la plupart des styles, comme le « soul » par exemple. Ensuite, au sortir de la guerre de sécession, un style nouveau surgit : Le blues. Véritable plaidoyer sur son triste sort, cette profondément teinté de douleur exprime le difficile quotidien du noir de l’époque qui voit bien que l’abolition de l’esclavage ne change finalement pas grand-chose. Durant cette période de la fin de siècle, les noirs eurent un accès relativement facile aux instruments européens. Ils créèrent une nouvelle forme stylistique au piano qu’ils appelèrent Rag et qui s’avéra l’étincelle qui fit s’enflammer la folie créatrice qui donna naissance au jazz.
Ce n’est pas non plus la faute du hasard si la Nouvelle-Orléans s’avéra le berceau de ce nouveau courant musical. En effet, la Nouvelle-Orléans entretenait déjà à l’époque une assez vieille tradition musicale puisque ce fut le seul endroit où les musiciens noirs purent s’exprimer durant l’esclavage. De plus, sa tradition française laissait planer un courant de libéralisme s’opposant au puritanisme anglais. Cette ville avait aussi une autre particularité qui fut extrêmement importante pour l’avènement du jazz_: il y avait un grand nombre de créoles qui étaient issus d’alliances entre un maître blanc et une maîtresse de couleur. Leur éducation à l’européenne s’avéra très utile puisque les noirs, se tournant vers les fanfares délaissées par les armées suite à la guerre de sécession, n’avaient aucune compétence dans la lecture musicale. Ainsi, les premières formes de jazz se tinrent dans les rues, à pied ou sur des chariots de déménagement où toute la fanfare, généralement composée de cuivre, s’installait. Bien que d’autres fanfares se forment à travers le pays, la Nouvelle-Orléans resta tout de même le modèle.
Jelly Roll Morton, un pianiste, prétend avoir inventé le jazz vers les années 1903-1904 en adoucissant les rythmes syncopés du rag. De plus, un autre grand musicien, cornettiste celui-là, Buddy Bolden, influença lui aussi beaucoup ses confrères. Par contre, il fut interné en 1907 dans un asile psychiatrique et n’a jamais pu enregistrer. Finalement, un autre incontournable de l’époque, le cornettiste freddie Keppard, joua jusqu'à Los Angeles ses morceaux imprégnées d’une forte expressivité. Il enregistra toutefois aussi très peu craignant que ses rivaux le plagient Ce n’était visiblement pas le cas de Dominik La Rocca qui, le 26 février 1917, enregistre dans les studio Victor à New York le premier disque de jazz. Leur pari fut gagné haut la main puisque le disque se vendit à plus d’un million d’exemplaire, écrasant tous le records de l’époque.

B - Jazz Classique

C’est à New York et à Chicago que les plus grands jazzmen se rendirent. Le style militant des fanfares fit place à un jazz plus orchestral. Le style un peu saccadé et très peu coulant du rag et des fanfares fit place à un jeu beaucoup plus fluide et souple grâce notamment à le nouvelle tendance des orchestres d’êtres menés par un arrangeur. C’est à cette époque que le jazz connut son premier géant : Louis Armstrong. Il fut considéré par les critiques comme le roi du jazz, il ne révolutionna pas le jazz seulement par son sourire éclatant, mais aussi par ses solos marqués d’une immense chaleur, de swing, bref d’une ingéniosité inégalée.

Branché sur les dancings, le jazz continue son évolution en gagnant beaucoup en popularité par l’acceptation sociale des loisirs mais surtout grâce à l’arrivée de la radio, vers 1920. Le plus grand facteur d’évolution du jazz durant le courant classique fut sans aucun doute le terrible krach boursier de 1929. A partir de ce moment, les goûts musicaux s’en trouvent bouleversés. Le jazz « bluesy » n’a plus la côte. On veut du rythme, on veut danser, on veut oublier, on veut du neuf.

C - Le Swing

C’est une Amérique profondément touchée et meurtrie qui entreprend les années trente… Le jazz n’est pas épargné. Ce qui explique que de grands jazzmen comme Sidney Bechet soient obligés de cirer des chaussures et que les déjà célèbres Armstrong, Ellington et compagnie s’exilèrent en europe. La crise économique créa un grand besoin de divertissements. Le jazz répondit donc et un nouveau genre s’imposa : le swing. Cette musique festive mit un peu de couleur dans une Amérique plutôt sombre. C’est Benny Goodman qui s’imposa comme un des grands de l’ère swing.

Bref, le jazz fut donc un des facteurs d’amélioration de la condition noire aux Etats-Unis puisqu’il représentait un moyen de sortir de la misère. Le noir de cette époque n’avait guère d’autre choix que de faire de la boxe, de jouer du jazz ou de sombrer dans la misère. De plus, bien que les rapprochements furent graduels et non sans heurts, les musiciens noirs et blancs se côtoyaient et ainsi apprenaient à se respecter. D’autre part, le jazz, par ses rythmes baignant toujours dans son lourd passé puritain. Fortement inspiré de l’Afrique, mais aussi de l’Europe, le jazz est aussi la preuve que le mélange des cultures peut parfois entraîner quelque chose de puissant. Le jazz fut aussi la bougie d’allumage de plusieurs courants musicaux comme le rap et le rock’n’roll. C’est d’ailleurs le rock’n’roll qui le détrôna au sommet des « charts » durant les années 50.
L’impact du jazz en Europe et en France fut énorme et de nombreux groupes imitèrent ce nouveaux genre qui est un « mix » de plusieurs culture et genre car la crise de 29 arriva aussi en France en 31, ce qui provoque chez les Français le même sentiment que chez les américains, un profond désir de bouger, danser, oublier…

II- LE ROCK

A - Les origines

Les origines du Rock sont très floues, la date à retenir serait 1953 mais on en perçoit les origines dés 1948 que commencent les premier pas du rock qui en fait n’est pas à l’état pur, c’est quelque chose qui a subi des mélanges, notamment le rythm and blues, le country and western, le folk, le blues.
La guitare électrique est un événement technique majeur dans l’avènement du Rock’n’roll. Et c’est Aaron Walker qui exploite en premier tout le potentiel de l’instrument électrique, et il invente l’origine de ce qui allait devenir le style guitariste de Chuck berry.
En 1938, un style précurseur du Rock commence dans la musique populaire afro-américaine : le boogie-woogie. L’expression Rock’n’roll comme style musical n’existait pas encore. 0mesure que les courants noirs de rhythm and blues se rapprochent de ce qui va devenir le Rock’n’roll : Hank Williams, chanteur country américain qui chanta, sans le savoir, des chansons que l’on pourrait considérer comme appartenant au Rock. Certains qualifièrent même sa musique de rock sans batterie. En effet, plusieurs de ses chansons furent reprises par de grands chanteurs des débuts du rock’n’roll tels que Elvis Presley, Jerry Lee Lewis etc. Il annonçait le mode de vie relâché et décadent qui fera partie de l’univers futur du rock par son style de vie basé sur l’abus : d’alcool, de drogues, etc.
L’expression Rock’n’roll fait sa première apparition en 1936, pour un enregistrement de Benny Goodman et les Boswell Sisters. Puis ont trouve le « rock » et le « roll » dans des chansons de rhythm and blues ou de boogie-woogie de la fin des années 40, ces expressions signifiant « bouger et « rouler » avec une connotation sexuelle.
Bill HALLEYS représente les premiers pas du rock mais c’est Elvis Presley qui a concrétiser, matérialiser ce que pouvait être la musique Rock. En 1931 Stanley BOOKS a commencé à chanter le rock. Le mot en lui-même vient du jazz et un célèbre écrivain noir (nom inconnu à nous) lui trouve trois significations :
-Le bruit haché du train
- Rythmique sexuelle
- Rythmique qui nous occupe
Cette musique est née dans un contexte où le prolétariat américain a besoin d’une musique plus chaleureuse. Il devient la musique de l’anticulture. Le Rock « gentil » dévie fortement avec le King (Elvis) et devient l’image du mal. C’est tout comme Buddy HOOLY qui est la principale source d’inspiration de la période « Liverpool ».
Mais le départ d’Elvis au service national, et la mort de Buddy Holly provoquent « l’arrêt » du Rock aux USA et son renouveau viendra d’Angleterre avec les Beatles avec notamment Eleanor Rigby (1966), Strawberry Fields Forever (1967)… Puis suivent les Rolling stones et reprennent le thème du mal en le poussant à son extrême dans Sympathy for the devil où Mick Jagger chante : je suis le diable.
Puis s’en suis une vague britannique qui tente d’envahir les USA à partir de 1964. La réaction fût différente à New York et à l’Ouest_ à New York, l’effet est désastreux surtout pour les firmes indépendantes qui tiraient leurs profits des groupes de Rock qui ont été éclipsés par les groupes anglais. Les grandes firmes elles, pour se sauver, ont préférées essayer d’obtenir les droits des disques anglais et de les offrir sous licence. Sur la côte Ouest, la réaction fut toute autre, l’industrie se mit à créer des groupes à l’image des groupes britanniques pour leur faire concurrence. Par exemple, les Monkees, copie les Beatles, Paul Rever et les Raiders, copie des Rolling Stones et bien d’autres... Les seuls groupes qui ne copiaient pas le style anglais, s’inspiraient du «_folk-rock_» de Bob Dylan mais ils n’eurent pas un aussi grand succès commercial que les simulacres britanniques.
Le rock n’aurait pas eu la même popularité et ne serait probablement pas venu au monde sans d’importants phénomènes sociaux aux Etats-Unis après la deuxième guerre mondiale. En effet, le rock’n’roll est la réponse culturelle aux demandes des jeunes de l’époque. La période d’après guerre apporta un profond désir de s’adonner aux plaisirs fous, de s’amuser et de danser chez les adolescents, en comparaison de la génération adulte plus sérieuse. C’est dans cette période que l’on voit apparaître pour la première fois la culture adolescente avec un pouvoir de consommation que l’on ne peut négliger.

B - Les cinq styles du rock’n’roll

Après sa naissance, l’on pouvait distinguer cinq styles différents du rock’n’roll.
Le rock’n’roll des groupes du nord, représenté principalement par Bill Halley et ses Comets, consistait principalement en une musique de dans d’un style joyeux dérivé d’un Rhythm and blues ancien. Ensuite, il y avait le style blues dansant de la Nouvelle-Orléans, qui comprenait la musique de Little Richard. Il consistait en une musique moins rigide, plus libérée et mettait l’emphase sur le chanteur : par exemple dans le cas de Little Richard, c’est lui qui faisait le spectacle pas sa fougue et ses hurlements, les musiciens ne faisant que l’accompagner. Un troisième style, celui dont a fait partie Elvis Presley, nommé rockabilly, était la rencontre entre le hillbilly et le rock’n’roll. Il consistait en une alternance de chanson plus lentes, plus country et de chanson plus dansante ressemblant un peu au blues de danse de la Nouvelle-Orléans mais en accordant encore plus d’effet à la voix du chanteur. Ce fut le style le plus populaire le plus rentable et donc celui qui eut la plus grande influence sur le rock à venir. Le rhythm and blues de Chicago fut le style musical qui s’en rapprocha le plus, mais chanté par les noirs. Le fameux Chuck Berry était son plus populaire représentant avec des hits comme Maybellenne en 1955. Ce style regroupa les chanteurs noirs désireux de faire carrière avec le blues. Le cinquième style de rock’n’roll était celui des groupes vocaux, groupes de chanteurs réputés pour leur contre-chant accompagnés (ou pas) par un strict minimum d’instruments de base. On y retrouve the Teenagers, les Crows et les Platters.

C - Les apports américains de contre culture

L’usage de drogues douces se répandait sur le continent américain en remplaçant l’alcool comme activité social, et les drogues plus dures comme le LSD inspirèrent les musiciens, des groupes américains influents sortaient de l’ombre. Parmi ceux-ci, les Doors et son chanteur Jim Morrison. Ils ont signé avec la firme Elektra qui avait la philosophie de laisser libre arbitre à leurs chanteurs durant les séances d’enregistrement. Ce groupe s’inspirait beaucoup du blues, jazz, et le style musicale de Morrison s’inspirait du folk
___________ Mais ce qui à le plus marqué dans la musique de ce groupe fut surtout l’attitude provocante de Jim Morrison sur scène. Ses performances constituaient un modèle parfait de la contre culture, en affichant la sexualité de la plus crue et suggestive possible_ ralliant la jeunesse contre la génération des plus de 25 ans et contre l’autorité. Le groupe disparut avec la mort de Jim Morrison le 3 juillet 1971. Il y eut aussi Holding Compagny et surtout sa chanteuse Janis Joplin, qui suivait les tendances de la contre cultures, se démenant sur scène et bougeant de façon suggestive. Elle fut la première femme à ne pas cacher qu’il y avait un lien entre les paroles de ses chansons à caractère sexuel et ses propres désirs.

Même si du côté musical, les sixties ont été beaucoup influencées par les apports britanniques et qu’elles contiennent une part de copiage de la part des américains, il y eu un rapport original et important, surtout sur le plan de la libération expressive dans le cadre de la contre culture par des artistes influents comme Bob Dylan, les Doors… De plus, ces grandes figures de la musique américaine ont aussi marqué la musique à venir au même titre que les groupes britanniques. Il serait donc injuste de qualifier de copiée et de médiocre la musique américaine de cette époque.

D - Influence

C’est principalement grâce à Elvis Presley que l’Europe découvrit le Rock. Même derrière le mur de fer. En France, Johnny Hallyday copia Presley et devint la star qu’il est encore aujourd’hui. Presley ouvrit la voie à de nombreux rockers américains qui vendirent leurs disques en Europe et y firent des tournées. Les adolescents du monde entier commencèrent à copier la « banane » d’Elvis et la demande des transistors augmenta énormément, permettant ainsi à Sony de passer du statut de petit fabricant japonais de radio à celui de multinationale.
Mais plus récemment, Elvis connut un regain de popularité lors de la coupe du monde de football de 2002 lorsque Nike utilisa un remix de sa chanson A little less conversation comme fond sonore d’une publicité mettant en scène des stars internationales de football. Ce morceau devint numéro 1 dans plus de 20 pays y compris aux Etats-Unis et en France. 25 ans après sa mort, l’album qui regroupait ses tubes devint numéro 1 après y avoir rajouté ce remix comme 31éme morceau de l’album.

III - HIP-HOP AND RAP

A - Les origines

On à tendance à penser que le rap est un style de musique typiquement américain, importé en France depuis quelques années. Cependant c'est faux, le rap est à l'origine est un style de musique africain. En effet, dans les tribues africaines on avait pour coutûme de chanter sa situation sociale et sa misère sur une musique rythmique répétitive.
Néanmoins les origines les plus directe et les plus récentes sont effectivement attribuées aux rues des States et remontent à la fin des années 60.
Les styles de musique ayant influencé le genre sont la Soul et le Funk, que l'on trouvait dans chaque quartier des grande villes américaine comme aujourd'hui pour le rap le r'n'b et le hip hop. Mais également le jazz, en effet le rap est basé sur l'improvisation comme l'était le jazz. Le rap est le moyen pour le rappeur d'exprimer ses idées et de tenter de convaincre un public qu'il ne connaît pas. En gros c'est comme un discours politique mais en chanson (et peut être moins élaboré).
On considère aujourd'hui Clive Campbell plus connu sous le nom de Cool Herc comme étant le père fondateur du la culture rap. Pour la petite histoire, cet homme avait organisé pour l'anniversaire de sa soeur une soirée dans un sous-sol d'un immeuble du Bronx à New York. Et il avait eu la bonne idée d'utiliser deux platines afin de pouvoir enchaîner deux morceaux sans pauses et de faire durer les breaks, ces passages rythmiques où on laisse libre cours à leur imagination. Partant de là il fera de plus en plus de soirée de ce type, et le style va se répandre. De plus en plus d'ambiancieurs vont mettre en rime leur message de la manière la plus rythmée possible. Des rivalités vont apparaître et le rap va devenir le rap que l'on connaît à l'heure actuelle c'est à dire un moyen d'insulter.

B - L'influence des USA

Aux Etats-Unis le style apparaît à la fin des années 60 avec les sounds systems jamaïcains, mais plus précisément en début des années 70. Les premiers rappers de ces années racontent des anecdotes et occupent l'espace avec des rimes matérialistes qui ne servent à rien à part à rendre une belle sonorité. Ces rappers jouent devant un public inconnu le plus souvent et sont appelés MC, maîtres de cérémonie (Leur texte n’est pas bien profond, en gros, un peu comme aujourd'hui).
Malgré des textes peu réfléchis à l'époque, on attribut tout de même une période d"'influence philosophique", un groupe appelé Africa Bambaataa, va donner un renouveau au style en écrivant des chanson sur la violence. Il la blâme car elle a tué les membres de son gang. Cependant tout tourne toujours autour des guerres de rues.
En France c'est longtemps après que nous commencerons à écouter le rap américain. En 1984 avec la loi autorisant les radios libres, les français se mettent au courant de l'actualité musicale étrangère. Des émissions de télé comme Hip-Hop sur TF1 voient le jour. Cette médiatisation soudaine envie les français qui se mettent à ce style. Tout d’abord pas de musique mais plutôt de la danse hip-hop, de nombreux "tournoi" seront organisé sur les musiques des ghettos américains.
C'est à la fin des années 80 que le rap français débarque notamment avec NTM, Assassins ou encore MC Solaar. Ces chansons sont alors mise en vente dans des compiles qui permettent aux français d'écouter ce style n'importe quand. C'est la markétisation du rap qui va le rendre populaire en France. A partir de là c'est un grand engrenage, le rap est un style très en vogue, et de nombreux rappeur français commencent à sortir des albums. (Exemple, MC Solaar fortement inspiré des MC américains).
Alors que le style est en pleine expansion, de gros labels sont créés, et donc le rap se divise en deux groupes. Le rap commercial qui à pour but de faire de grosses recherches pour savoir comment intéresser le public et faire vendre le plus possible. Et le rap underground qui sert surtout à gueuler les injustices dans les coins de rues des grandes villes. Celui-ci sera boycottés et même interdit.
Comme toute les bonnes chose le rap à une fin et aujourd'hui il est presque mort au profit des gros tubes qui rapporte de l'argent, et du r'n'b qui prend la place sur la scène de la mode. Cependant la France s'est fortement démarqué et est devenue à juste titre la seconde nation du rap. Des radios se sont d’abord consacrées entièrement à ce style puis se sont tournées vers le commercial (exemple : Skyrock, qui passe cependant des chansons de rappeurs inconnus en libre antenne la nuit). Les français ont abandonné le style pour se tourner vers le r'n'b lui aussi issu des States mais la nation française à depuis quelques années détrôné la nation américaine sur ce style.
En conclusion le rap est d’abord d'origine africaine, puis et c'est la plus connue d'origine américaine. Ce style venant des Etats-Unis a fortement influencé la France qui s'étant mis au rap gagna le second rang mondial de cette musique. Mais aujourd'hui le rap qui critique la société à laissé place au r'n'b qui revient sur les bouleversement sentimentales de ses chanteurs. On constate donc qu'il y'a influence sur ce point des Etats-Unis sur la France.

Conclusion

Pour conclure ma partie, on voit bien que les Etats-Unis ont une place prépondérante dans la musique, influant le vieux continent et entre autre la France par des grands styles naissant là bas et arrivant en France de différentes manières et plus ou moins rapidement. On voit dans les exemples que j’ai pris que les styles ne sont pas directement Américain à la base, mais viennent de communautés, comme la communauté noirs pour le jazz, le rap et hip-hop et puis pour le rock, c’est une déviance du jazz donc les ancêtres de ce style musical sont afro-américains aussi. Mais ce qu’il faut voir, c’est l’impact culturel que ces mouvements ont eu en France entre autre. Un exemple simple : aujourd'hui où Johnny Hallyday doit sa carrière nationale et mondiale en partie à Elvis Presley de qui il s’inspira.
Le rap est aujourd’hui l’exemple le plus marquant de l’influence Américaine. Les chanteurs Américains font un tabac en France et poussent les jeunes Français des « cités » à se lancer dans la musique et de plus en plus de jeunes chanteurs de rap français arrive sur les ondes et vendent des albums ce qui montre aussi une influence économique. On voit aussi en France que sur la radio, plus de la moitié des chansons qui passent sont en Anglais et sont principalement du Rock ou du Rap ces styles de musiques sont encore bien présents en France et les chanteurs Américains influent fortement sur la musique Française.
Donc on a pu remarquer que dans le domaine de la musique, les USA avaient joué un grand rôle. On a pu voir aussi qu'ils avaient fortement influencé la musique française. C'est la dessus que nous passons à la dernière partie, sur les arts plastique. Nous verrons si dans ce dernier thème il y a ou non influence des USA sur la France et inversement.


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