III - Les années 2000 : une expansion de la culture

Aujourd'hui les gens reviennent vers la culture. Quel est le village qui n'a pas son musée ? Quelle petite ville n'a pas son festival ? À force d'en avoir toujours plus on s'y perd. Les grands festivals perdent de leur influence, par exemple le festival d'Avoriaz sur le cinéma fantastique a disparu par la faute de tous les petits autres qui sont apparus. Les musées sont devenus magnifiques, ils ont eu les moyens de se mettre en valeur. Il y a de plus en plus d'expositions. C'est un retour vers la culture.

Maintenant la culture semble trop diversifiée, il y a tout et n'importe quoi, il y a des choses que l'on trouve formidable et d'autre chose où l'on se demande si c'est de la culture. C'est trop et on ne s'y reconnaît plus. Il y a la télé-réalité, mais ça c'est une aberration, ce n'est pas de la culture. On ne trouve des documentaires plus que sur la cinq. Actuellement, je pense qu'il y a une baisse de l'influence culturelle extérieure, mais il y en a quand même. Il y a une apparence de culture de masse, qui a toujours existée et qui probablement existera toujours, notamment pour les jeunes qui veulent se démarquer.

On peut avoir l'accès à l'information mais d'une façon un peu déformée, on nous informe quelquefois en nous désinformant, car on nous donne l'information d'une certaine façon qui fait qu'on peut l'interpréter différemment. On n'est pas sûr qu'elle ait été atténuée ou exagérée. Tout ça pour faire toujours plus d'audimat.

Les nouvelles technologies donnent un accès accru aux médias et à la communication. On peut maintenant regarder des films sur des baladeurs, transporter toute sa discothèque dans sa poche. Les téléphones portables permettent de joindre une personne où que l'on soit. Cet avancement va même trop vite, car un ordinateur n'est plus au goût du jour trois mois après son achat. Avec la diffusion de l'outil informatique et d'Internet, on a un large accès à la culture, on peut trouver de tout : autant de la musique, que des informations scientifiques ou de l'arts. Mais on a tellement de choix que c'est difficile de faire le tri.

Actuellement, dans la religion, il y a trop de fanatisme, et ce dans toutes les religions. Il y a bien sûr le problème de l'extrémisme de l'Islam, mais on voit aussi des fanatiques du Pape, et ça de plus en plus. Il y a moins de pratiques religieuses qu'autrefois, mais les adeptes sont plus motivés. Ils recherchent du spirituel dans un monde matérialiste. Les religions traditionnelles ne peuvent plus se concilier avec la vie active actuelle des gens.

Dans les maisons de la presse, il y a de plus en plus de magazines. Les films sont de plus en plus sophistiqués grâce au développement de l'informatique. Les comédies musicales sont revenues à la mode après le succès de Notre-Dame de Paris.

Pour les vacances, maintenant, les gens partent moins longtemps, mais plus souvent. Les gens partent beaucoup à l'étranger malgré un nombre important d'accidents d'avion.

Au point de vue de la famille, des changements sont en cours. Le cercle familial n'existe plus, ou il est réduit au minimum. Avant, les cousins éloignés, les tantes, les petits enfants, etc. se réunissaient régulièrement, aujourd'hui, il y a juste les parents et les frères et sœurs. Les gens font des enfants mais ne pensent pas à eux et divorcent. Je connais une femme qui a eu cinq enfants de pères tous différents (Catherine). D'autre part les parents ne savent plus éduquer leurs enfants, ce qui donne un manque de respect de la part des enfants. Mais ceci est aussi dû à la télévision, la presse, certains professeurs. Les personnes qui sont différentes des autres, tel que les handicapés, sont mal intégrées.

Pour conclure, actuellement, on a plus de repère dans la culture, il n'y a pas de base. Il y a une explosion de la filière des loisirs. Les personnes donnent plus d'importance à leurs loisirs qu'à leur travail.

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